La polémique aura été brève, mais intense : le 1er juillet, la Préfecture annonçait la suppression de deux postes d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie auprès des femmes victimes de violences conjugales dans le Loiret, salariés de l’Aidaphi et subventionnés par l’État (via le Fonds interministériel de prévention de la délinquance). Motif : coupes budgétaires. Devant le tollé soulevé par cette décision, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a demandé une délégation de crédits d’urgence pour que le préfet du Loiret puisse rétablir les deux postes. En moins d’une semaine, l’affaire était réglée… Rappelons qu’en 2016, 425 femmes avaient été prises en charge par les deux travailleurs sociaux.