Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Argerie, du Costa Rica à Orléans

Aussi à l’aise en espagnol qu’en français, en anglais ou en italien, la jeune costaricienne a choisi de poser ses bagages et son sourire à Orléans pendant un an, pour enseigner aux collégiens sa langue maternelle et la culture de son pays. Bienvenida !

 

Qu’est-ce qui vous a amené ici ?

Je suis un double cursus « Langue française » et « Tourisme », et dans ce cadre-là, on m’a proposé le programme d’assistanat en France. J’ai choisi l’académie d’Orléans-Tours parce que certains de mes professeurs étaient déjà venus ici et m’en avaient dit du bien. Je trouvais la région idéalement située, riche en termes d’Histoire… Je vis ici depuis le mois de septembre, et travaille au collège d’Artenay. En complément de leur professeur d’espagnol, j’enseigne aux élèves les nuances entre la langue parlée en Espagne et en Amérique latine, ainsi que la vie de mon pays, son histoire, sa culture, notre mode de vie…

Comment vous êtes-vous intégrée à la ville ?

Ça a été extrêmement rapide ! Le train qui devait m’amener de Paris à Orléans, après mes 18 h de vol, a été supprimé et j’ai dû passer ma première nuit en France dans un train couchette, stationné en gare. Ça commençait mal mais j’y ai rencontré un professeur de philo orléanais et nous sommes devenus amis, il m’a présenté beaucoup de monde. Et puis je vis en colocation avec une assistante d’anglais, une Américaine de Chicago, et nous avons rencontré tous les autres assistants, du monde entier, qui eux-mêmes connaissaient des Orléanais… On se retrouve souvent en bande, on y parle toutes les langues, j’aime beaucoup.

Y a-t-il des choses qui vous ont frappé ici, de grosses différences par rapport à votre pays ?

Enormément ! Vous savez, je viens d’un pays où il n’y a pas d’armée, alors la première fois que j’ai croisé des militaires en arme, j’ai été très surprise. Les piétons qui traversent alors que c’est rouge, je n’y étais pas habituée non plus ! Le nombre de documents, de papiers, que l’on me demande en permanence, pour tout et pour rien, ça m’étonne tous les jours, tout comme les boutiques fermées le dimanche… Mais ce qui m’a fait le plus rire, c’est la première fois que je suis allée en boîte ici. Les gens dansent devant les glaces, comme s’ils répétaient une chorégraphie !

 

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