Vous la reconnaissez sans doute elle était en couverture d’Edith d’octobre et c’est la responsable de la boutique SINÉQUANONE. Audrey se confie à nous sans FAUX-SEMBLANTS. Marie-Zélie Cupillard
À l’adolescence, j’ai beaucoup souffert du regard des autres, mes parents sont grands et je n’avais pas l’impression d’être grande. C’est la réaction des autres qui m’a fait prendre conscience de ma taille. J’ai eu une période où j’étais agressive et où je rejetais mon côté féminin. Mais finalement tout cela m’a forgé le caractère et j’étais le bon pote des garçons avec qui je me sentais plus à l’aise. Il m’a fallu du temps pour apprivoiser ma féminité, puis j’ai laissé tomber ma carapace. Il y a deux ans ma maternité a été un révélateur. Même si chaque jour on me fait remarquer que je suis grande, je sais que dans l’esprit des gens c’est un compliment, mais je ne me définis pas par rapport à ma taille, je suis avant tout rebelle. Aujourd’hui je revendique ma différence. La société nous renvoie une image d’un idéal retouché, mais on a tous quelque chose de wouahou.
Ses contraintes
Trouver des chaussures en 42. Je suis obligée de les choisir sur Internet, j’ai trouvé une marque anglaise et une autre suédoise. Et souvent les pantalons sont trop courts il faut les rallonger.
Son conseil
Développer ses talents et ne pas se laisser définir par une caractéristique physique.
Son rêve
Faire un road trip en Amérique du sud, pour aller à la rencontre des gens, voyager en toute liberté.