Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Ça plane pour elle

Astrid Galaret, 22 ans, est championne de planeur. Licenciée aux Planeurs d’Orléans (Saint-Denis-de-l’Hôtel), membre du Pôle Espoirs France basé dans les Alpes de Haute-Provence, elle prépare une saison 2021 cruciale, avec les sélections aux championnats du monde 2022 et 2023. Dans ce but, elle recherche des sponsors !

La découverte du planeur

Lycéenne en terminale à Voltaire, Astrid devait réaliser, avec une amie, un travail personnel dans le cadre du bac. Sa camarade fréquentait déjà l’aéroclub de Saint-Denis-de-l’Hôtel, mais c’est le planeur qu’elles ont choisi comme thème, moins contraignant que l’avion sur le plan réglementaire. « Nous avons été amenées à faire un vol d’initiation, et cet intérêt est né comme cela. Dans ma famille, personne d’autre ne fait de planeur ou d’aviation. » Difficile d’expliquer la naissance de cette passion… « Dès que j’ai vu le planeur, j’ai su que c’était fait pour moi, comme une évidence. Après le travail pour le bac, je me suis inscrite au club l’année suivante, avec pour objectif de faire de la compétition. »

Planeur : mode d’emploi

L’apprentissage s’apparente au permis de conduire : une vingtaine d’heures en double-commande avec un instructeur. Puis on vole seul, dans la campagne, jusqu’à 800 km, 1 000 km du point de départ, et cela sans le moindre carburant ! On ne fait pas de planeur l’hiver : les engins, propulsés par un treuil (moteur de 400 cv) ou tirés par un avion, évoluent dans les airs grâce aux courants chauds ascendants. C’est de mars à fin septembre que s’étend la saison (le reste de l’année est consacré à l’entretien des planeurs et à la préparation de la saison suivante). Astrid vole environ 200 heures par an, ce qui fluctue en fonction des conditions météorologiques… et financières : c’est une activité chère ! Chaque année, Astrid doit monter sa saison suivante. Inscriptions, location des planeurs, frais de déplacements à sa charge (bien qu’elle bénéficie d’aides de la Région et de la Ville d’Orléans) : le budget annuel se monte à 10 000 €.

Itinéraire d’une championne

Astrid fait partie de l’équipe course : il s’agit de réaliser des circuits à 400/500 mètres d’altitude en reliant des points GPS, un peu comme en voile, et le plus vite possible. Des épreuves de 4 à 8h, en solo, qu’elle maîtrise : notre interlocutrice, l’une des huit Espoirs français (deux filles seulement), compétitrice depuis l’an dernier, a déjà remporté un championnat interrégional junior, a participé à des championnats de France junior (elle a fini 5e) et a terminé cette année 2e du championnat de France féminin. Son ambition ? L’international, comme tous les sportifs de haut niveau, le Graal étant les championnats du monde senior. Ce qui demande des moyens, d’où son appel aux sponsors !

06 52 31 85 05
contact.astridgalaret@gmail.com
Sur Instagram : astridgalaret

Sébastien Drouet

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