C’EST PENDANT QU’ELLE ÉTAIT ENCEINTE QUE CLOÉ A DÉCOUVERT LA SOPHROLOGIE, UNE MÉTHODE DE RELAXATION QUI PERMET, À TRAVERS LA RESPIRATION ET LA DÉTENTE DU CORPS, UNE RENCONTRE AVEC SOI. PRATICIENNE, AUSSI, DE RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE, CETTE AMOUREUSE DES PIEDS EST EN OUTRE UNE SPÉCIALISTE DU YOGA DU RIRE. LA MÉTHODE ANTISTRESS LA PLUS DRÔLE AU MONDE, DIT ELLE…
6 h 30 Je me réveille et, après quelques mouvements corporels, je médite pendant une demi-heure en position assise. C’est le moment du recentrage, du réveil du corps et de l’esprit. Je prends ensuite le petit-déjeuner avec ma fille : tartine grillée/huile d’olive/fromage. Le sucre n’est pas bon : c’est de graisse dont le corps a besoin le matin ! Ensuite, je conduis ma fille au collège avant de rejoindre mon cabinet rue Ferdinand Buisson, où je suis installée depuis trois ans.
10 h Je commence les consultations. En général, les gens viennent me voir pour le stress, l’angoisse, des douleurs, des problèmes de manque de confiance. Nous faisons des exercices de respiration ou de visualisation : il s’agit d’imaginer des situations jusqu’à ce qu’elles ne soient plus anxiogènes. Cela, c’est la sophrologie. Mais je pratique aussi la réflexologie plantaire (pressions à certaines zones précises du pied) : ça m’a toujours passionnée. J’aime les pieds, je les trouve beaux ! Je me suis formée à cela après la sophrologie, mais c’était une évidence pour moi.
14 h 30 Je n’ai pas encore pris de pause… ou alors juste une petite demi-heure Mes consultations sont souvent entre midi et deux. Je ne déjeune pas, ou peu. C’est mon rythme. Le petit-déjeuner copieux permet de tenir longtemps.
15 h Je me rends à un atelier de yoga du rire pour personnes atteintes de handicap. On fait une heure de rire, que l’on obtient à l’aide d’exercices et de jeux, et une heure de relaxation. Le but, avec ces personnes, est l’éveil, la coopération, la créativité.
17 h 30 Je suis de retour rue Buisson pour une séance individuelle d’une heure, de sophrologie ou de réflexologie plantaire. Chaque séance est unique en sophrologie. Je ne fais jamais deux fois la même chose.
18 h 30 Je ferme les volets du cabinet afin de me rendre à l’Aselqo Bourgogne, pour une séance de yoga du rire, avec un groupe d’une quinzaine de personnes, dont une en fauteuil roulant. C’est un public essentiellement féminin, constitué de personnes âgées de 45 à 70 ans.
20 h 30 C’est la fin de la journée. Je ne me sens pas fatiguée, mais j’ai envie d’avoir un peu de temps pour moi, pour dîner en famille. Ensuite, je me relaxe, j’effectue des respirations. Je fais aussi un retour sur ce qui s’est passé, je visualise les choses positives en me débarrassant de ce qui peut être lourd… Pour finir la journée, je vais bouquiner, ou regarder un film, ou tout simplement ne rien faire. Mais quand je peux, j’aime les repas entre amis, ou la pratique du théâtre, ou encore celle du qi gong, une pratique chinoise basée sur le mouvement et la respiration. C’est cohérent avec mon travail, et avec ce que je suis.