Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Comment sortir de la friend zone ?

Vous craquez complètement pour votre meilleur(e) ami(e) ?
Si le défi est délicat, tout
n’est pas pour autant perdu. Nos conseils pour sortir
de l’impasse…

Un homme, une femme, une amitié. Cela peut être parfait, sauf quand l’un des protagonistes entend passer du statut d’ami(e) à celui de petit(e) ami(e). Coincé dans un rôle amical, mais aspirant à davantage, le voici enfermé dans la friend zone. Comment s’en échapper ?

Une zone en eaux troubles

C’est une incompréhension fondamentale qui jette généralement les bases de la fameuse friend zone. Les gens se rencontrent, accrochent, entretiennent des relations. Dès le début, l’un d’entre eux se sent très attiré par l’autre mais, plutôt que de se lancer et d’avouer son coup de cœur, il va continuer sur un mode amical de façade. Cela ne signifie pas que cette amitié est fausse, mais plutôt biaisée : l’ami, plein d’espoir, se comporte en effet comme un parfait confident. Il pourra par exemple supporter sans sourciller les frasques amoureuses de son objet de convoitise, lequel peut entretenir et multiplier les aventures de son côté. Si cela désespère son confident secrètement éperdu, celui-ci ne le montre guère. Compréhensif, plaisant, réconfortant, toujours présent, il pourrait s’avérer le compagnon idéal et ne comprend d’ailleurs pas qu’il ne le soit pas encore. Bienvenue dans les affres de la friend zone.

À faire et à ne pas faire

Comment alors faire évoluer pareille relation quand elle s’est inscrite dans le temps ? En ne comptant d’emblée ni sur le pouvoir de la télépathie (« il ou elle va bien finir par comprendre ce que j’éprouve vraiment… ») ni sur celui de la déclaration fracassante (« en fait, je t’aime, marions-nous ! »). À moins d’un coup de chance inouï, il y a de fortes probabilités pour que ces solutions soient sans effets, la dernière tentative pouvant même inquiéter, sinon ulcérer. L’idée sera plutôt de transformer progressivement son image. Le changement doit en effet venir de soi. L’une des modifications capitales est de corriger d’emblée tous les comportements ayant précipité la relation dans la friend zone : ne plus être disponible à l’envi, ne plus écouter l’autre se plaindre des heures durant de ses relations intimes catastrophiques, ne plus le considérer comme un être divin… Cela ne sera pas toujours facile, d’autant plus qu’une phase d’éloignement sera forcément nécessaire. Il convient de la sorte de miser sur la rareté, amicale comme physique. Ce correctif devrait passablement intriguer l’ami(e) convoité(e). La seconde étape est encore plus cruciale puisqu’elle impose une véritable transformation de fond. Les racines de la friend zone s’épanouissent souvent sur le substrat d’une grande timidité, de peu de confiance en soi et d’un manque de maturité. Pour s’imposer en tant qu’objet sexuel à part entière et non plus comme un individu passif, prêt à tout encaisser pour ne pas être repoussé, il est impératif de penser différemment. Pour ce faire, il est fondamental de se nourrir de nouvelles expériences. Tout est bon pour cela : se (re)mettre au sport, s’abandonner à un art, creuser ses passions, changer de look, entreprendre des voyages et, bien sûr, rencontrer d’autres personnes.
De l’ami autrefois effacé, plaintif voire collant, le but est de devenir plaisant, drôle et séduisant. Séduire l’objet de son amour doit en définitive devenir un objectif s’inscrivant dans le long terme. Le succès de cette entreprise est loin d’être garanti, mais au moins,en procédant de la sorte, le bénéfice en estime de soi est à peu près assuré. Avec lui, grâce à cette force instinctive qu’il inspire, l’écueil de la pathétique friend zone ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. 

“le but est de devenir plaisant et séduisant”

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