Ce n’est plus un tabou : de plus en plus de femmes fréquentent les cabinets pour des interventions esthétiques.
Fabienne a toujours été gênée par sa petite poitrine, mais c’est après ses deux grossesses et l’allaitement de ses enfants qu’elle est devenue un véritable complexe : « je n’avais plus l’impression d’avoir un corps de femme, mes seins tombaient, ils étaient abîmés ». De son côté son mari lui disait l’aimer comme ça. À 34 ans Fabienne ne pouvait plus assumer son corps sur la plage, elle avait aussi dû renoncer à certains décolletés qui ne la mettaient plus en valeur. Elle a donc décidé de franchir le pas et de consulter un chirurgien réputé : « je ne lui ai pas fait confiance, je n’ai pas aimé son approche ». Elle rencontrera un deuxième praticien, qui prendra le temps de l’écouter et de lui expliquer l’opération et ses conséquences, ainsi que les risques de rejets. Il faut également être consciente que les prothèses ne sont pas éternelles : dix à quinze ans après, il faut de nouveau opérer pour les changer. Sa mère ne l’a pas encouragée dans sa démarche, elle trouvait cela dérisoire de subir une intervention aussi lourde juste pour sa poitrine, elle était inquiète. Aujourd’hui Fabienne a une poitrine en harmonie avec son corps plutôt menu : « je n’étais pas dans une démarche de bimbo, je fais du 85 D. Quand je m’allonge, je n’ai pas deux grosses boules figées, cela fait très naturel ». Fabienne a opté pour des prothèses ovales en anatomique et assume aujourd’hui son opération : « j’ai trouvé de l’assurance, je me sens mieux plus belle ».
• À 37 ans, elle assume avec bonheur ses prothèses en silicone anatomique : « c’est très naturel, ce n’est pas rond, c’est ovale, ce sont mes seins ! »