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Crescend’O : quatre mousquetaires au diapason

Le bureau de l’association Crescend’O est composé de quatre amis qui se relèvent infatigablement les manches pour aller chercher des financements auprès des entreprises. L’objet de leur passion ? L’Orchestre symphonique d’Orléans, qu’ils voient aller très haut. Sébastien Drouet

Si l’Orchestre symphonique d’Orléans n’était pas placé sous la conduite d’un chef si talentueux, les choses seraient très différentes. Car c’est bien parce que Marius Stieghorst (par ailleurs assistant du directeur musical de l’Opéra national de Paris) attire les foules que l’association Crescendo est née, il y a deux ans, afin d’accompagner l’orchestre dans son développement en lui trouvant un peu d’argent supplémentaire – qui s’additionne aux 500 000 Ä de subventions publiques. La méthode ? Frapper aux portes des entreprises invitées à se faire mécènes. C’était le but de la structure à sa création, à l’initiative de l’ancien président de l’OSO, Jean-Pierre Fraiseau, ça l’est encore davantage après les récents remous financiers traversés par l’orchestre, qui a vu, à l’été 2015, ses deux plus généreux donateurs privés quitter le vaisseau. Heureusement, Crescend’O possède dans ses quatre mousquetaires suffisamment de talents et d’énergies (au pluriel) pour combler le manque et voir l’aventure se poursuivre. « Nous nous entendons comme larrons en foire et nous sommes performants pour aller chercher des sous », déclare Dominique Prot, le secrétaire de l’association. Pour un don de 1 000, 5 000 ou plus de 15 000 Ä, le mécène se voit offrir, en échange de son aide bienvenue, des places de concert, le droit d’inviter des clients, la possibilité d’assister aux répétitions de l’orchestre, etc.

Symphonies et harmonie

Si le plaisir de séduire les entreprises importe beaucoup, c’est aussi celui de voir l’orchestre progresser qui motive les quatre amis. « Sous l’autorité de Marius, l’orchestre est en train de devenir exceptionnel, avec des musiciens tout aussi exceptionnels, se réjouit Benoît Hue, le trésorier. Je suis attaché à la renommée d’Orléans, et cet orchestre, encore méconnu, peut viser une réputation internationale. » Même son de violon chez son comparse Hervé de Trogoff, le vice-président, qui pourtant, au départ, se sentait plus Rolling Stones que Franz Schubert : « Je ne suis pas un érudit en matière de musique classique, mais Marius est passionné et passionnant. À chaque fois, je suis enthousiasmé par les spectacles. » Ceux-là, qui n’étaient qu’au nombre de quatre par an il y a encore quelque temps, se multiplient. Et ce n’est qu’un début, pour le moins enthousiasmant. « Nous nous retrouvons tous les dix jours dans la bonne humeur, ajoute le président, Jean-Michel Texier. On se bat, on rencontre les gens, on s’ouvre vers l’extérieur. » La bonne humeur… Comment ne pas l’afficher quand on voit le programme des concerts à venir ? Une affiche qui doit essentiellement à la conjugaison de deux facteurs : le talent du chef (et des musiciens), et le dynamisme du bureau de Crescend’O !

INFOS
contact@crescendo-oso.fr

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