Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Dans les pas d’Isabelle

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Il y a 15 ans, Isabelle Pouységur créait Equivivencia à Chécy. Grand public, entreprises, collectivités font appel à elle et à ses chevaux – la plupart du temps, elle privatise des lieux, avec une dizaine d’animaux – pour permettre aux humains « de retrouver le mode d’emploi », d’être en phase avec leurs valeurs fondamentales et de s’accomplir.

Son parcours

Isabelle a découvert les chevaux à l’âge de 8 ans en colo. « 15 jours de terreur ! J’avais une petite jument qui s’appelait Furie… » Plutôt bien nommée. « On m’a appris la domination d’un être vivant par un autre être vivant, il n’y avait pas de connexion. » Pas découragée, Isabelle va poursuivre, passer ses Galops, jusqu’à devenir une vraie cavalière. Mais à 15 ans, lassée de l’équitation académique, elle arrête. Formée à l’assistance de direction, Isabelle crée une première entreprise (de gestion) à 23 ans, puis travaille dans différentes entreprises en tant que salariée tout en peaufinant son projet.

Le déclic

Il va avoir lieu sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, un peu avant ses 30 ans. « Plein de choses m’ont fait bifurquer du chemin, et à chaque fois que je bifurquais, je passais devant une ferme équestre. La propriétaire m’a proposé une balade. J’étais réticente au début, puis je me suis laissé aller : 2 heures de pur bonheur ! J’ai trouvé ce jour-là ce que je voulais faire découvrir aux gens : la vraie connexion avec le cheval, celle qui permet de se connaître soi-même. »

Les difficultés

Pas de difficultés particulières dans la création de l’entreprise, en tout cas pas du côté des finances. « Plus on se rapproche de la nature, moins ça coûte cher », dit Isabelle. Les chevaux vivent en liberté, dans un pré. « J’aurais pu avoir du mal à trouver un bon endroit, mais cela n’a pas été le cas. » Elle a été un peu considérée comme une extra-terrestre au début. Mais depuis L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, le regard a changé sur cet animal qui est désormais vu comme un être vivant avec son propre langage, ses besoins naturels, ses émotions et son intégrité.

Les aides

La paperasse qu’il faut remplir pour obtenir d’éventuels appuis financiers a totalement découragé notre interlocutrice, self made woman à 100 % ! « J’ai tout fait toute seule, mais en prenant mon temps. »

06 03 17 70 88
isabelle@equivivencia.fr
equivivencia.eklablog.com
sur Facebook : @Equivivencia

Sébastien Drouet

Les +

  • « Créer une entreprise, c’est relever des défis qui font avancer », estime Isabelle
  • L’alignement entre son écosystème et son entreprise

Le –

  • Se sentir parfois seule dans la prise de décision
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