Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

De la Côte-d’Ivoire à la touraine Marie-Louise

Âgée de 33 ans seulement, cette commerciale-née à créé sa propre structure qui lui permet de combiner ses deux cultures, car entre la Côte-d’Ivoire et la France, Marie-Louise SOUNDELE n’a pas choisi: Elle a pris les deux !

POURQUOI VIT-ELLE EN TOURAINE ?

Marie-Louise est arrivée à Tours à l’âge de 15 ans, pour entrer en seconde au lycée Notre-Dame de La Riche : « Jusqu’alors, je fréquentais une école internationale avec des enseignants français, à Abidjan. Mes parents voulant offrir le meilleur à leurs enfants, ils les ont ensuite envoyés en France. » À Tours, elle a retrouvé un frère, étudiant en pharmacie, et une soeur, elle aussi bachelière. À cause de la séparation, et du changement de culture, la première année au lycée a été difficile… mais cela aurait pu être pire ! « Le fait d’avoir été dans une école française m’a facilité les choses », reconnaît Marie-Louise.

COMMENT S’EST-ELLE INTÉGRÉE ?

En observant ses congénères, en apprenant le langage des ados, inconnu en Côte-d’Ivoire : « Ils disaient qu’ils étaient “vénères”, je ne savais pas ce que ça signifiait au début ! » Une fois ces quelques habitudes prises, Marie- Louise, interne au lycée, s’est sentie chez elle : « L’accueil a été chaleureux, comme pour ma soeur qui était passée par là avant moi. L’internat m’a permis de m’intégrer facilement. » Au niveau des études, pas de problème : Marie- Louise bac éco en proche, a poursuivi sa route avec un DUT techniques de commercialisation. Puis elle a enchaîné les petits boulots dans l’animation commerciale, avant de devenir vendeuse en prêt-à-porter, à Tours, puis Paris. « J’ai fini responsable de magasin. Mais j’ai choisi de revenir à Tours à cause des allers-retours avec Paris, où j’ai travaillé pendant trois ans. J’étais maman, c’était compliqué », sourit-elle.

ET MAINTENANT ?

Marie-Louise n’a pas coupé les ponts avec la Côte-d’Ivoire, loin de là ! Comme elle a mis au point un cabas pour les courses, elle a décidé de le concevoir en tissu africain, ce fameux wax dont on parle beaucoup en ce moment : « Les hommes et les femmes portent beaucoup ce tissu là-bas, la nouvelle génération se l’est approprié. Moi, je voulais l’utiliser pour des accessoires. » Elle a donc créé sa marque, Mix and Wax, en 2014, et vend désormais ses cabas sur Internet, sur des plateformes, en boutique aussi (www.mixandwax.com)…

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