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Dire oui une seconde fois pour qui ? Comment ?

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Vous pensiez avoir rencontré l’âme sœur, mais après quelques années de vie commune, vous avez finalement pris des chemins différents. Cela ne vous empêchera pas de convoler en secondes noces, comme près d’un marié français sur cinq aujourd’hui !

La pièce montée, la belle robe blanche et le fameux « je le veux » n’auraient-ils plus la cote ? Pour la troisième année consécutive, le nombre de mariages a baissé, avec 232 700 unions célébrées en France en 2016, soit 3 600 de moins qu’en 2015. Une tendance constatée dès le début des années 2000, qui s’explique en partie par la diminution du nombre d’habitants de 20 à 59 ans, âge de près de 95 % des mariés.

En revanche, la part des personnes remariées reste constante. D’après une étude de l’Insee portant sur les registres d’état civil de 2016, les divorcés ont représenté 18,1 % des mariés cette année-là. Des chiffres stables depuis plus de dix ans.

Les quadragénaires, principaux acteurs des seconds mariages

Si la moyenne d’âge des primo-mariés est de 34 ans, en secondes noces, les protagonistes sont généralement plus matures. En effet, lorsqu’ils décident d’épouser leur nouveau conjoint, huit divorcés sur dix ont plus de 40 ans. Les femmes ont en moyenne 46,5 ans, et les hommes 50,3 ans.

À l’inverse, seuls 2,6 % des remariés ont moins de 30 ans, avec une proportion de femmes près de quatre fois supérieure à celle des hommes. Des données qui n’ont rien de surprenant, quand on sait que l’âge moyen du divorce est de 42 ans en France.

Des remariages rapides

Parmi les personnes divorcées qui se sont mariées en 2016, plus du tiers a divorcé depuis moins de cinq ans. Ils sont même 3,6 % à être passé à nouveau devant le maire moins d’un an après leur séparation légale. Il existe également des différences selon le sexe, les hommes ayant tendance à se remarier plus rapidement que les femmes. En règle générale, plus le divorce est ancien, moins il y a de remariage.

Toutefois, convoler à nouveau peu de temps après la fin de sa première union est moins fréquent de nos jours qu’autrefois : 45 % des personnes divorcées qui se sont dit oui en 1998 avaient rompu depuis moins de 5 ans, contre 34 % en 2016.

Couples de même sexe : de légères différences

Le mariage entre personnes de même sexe a été légalisé en 2013 dans l’Hexagone. Cette année-là et la suivante, on note un pic des unions de couples homosexuels… suivi d’une baisse similaire à celle des couples hétérosexuels.

Principal point de divergence : la part des divorcés qui convolent en secondes noces est beaucoup plus faible lors d’une union de même sexe, s’élevant seulement à 9,6 %, c’est-à-dire près de deux fois moins. Contrairement aux couples épousant un conjoint de sexe différent, les femmes sont plus nombreuses à être divorcées au moment de leur seconde union que les hommes : 8,6 % des hommes s’unissant à un autre homme étaient divorcés en 2016 contre 10,7 % des femmes épousant une femme.

Le temps entre le divorce et le second mariage est également beaucoup plus long. En effet, 56 % des divorcés se remarient avec un conjoint de même sexe plus de dix ans après leur désunion, contre 40 % pour ceux épousant un partenaire de sexe différent.

Focus : une cérémonie moins coûteuse ?

Les Français dépensent en moyenne 12 000  pour le mariage de leurs rêves, où sont présents environ 80 invités. La préparation de la fête parfaite, fleuriste, traiteur, musique, location de salle, décoration, dure quant à elle aux alentours de douze mois !

En secondes noces, ce coût a tendance à baisser, car les mariés préfèrent alors les cérémonies plus intimes. En revanche, les tourtereaux misant plus sur la qualité que sur la quantité, le prix individuel déboursé pour régaler chaque convive est un peu plus élevé.

Lauren Ricard

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