Lundi
je trie mes déchets
Maintenant que mon logement possède son propre bac jaune, c’est dans ma cuisine que commence le tri. Je m’équipe des « poubelles tri sélectif » vendues en grande surface ou dans les magasins de brico-déco, et je n’ai plus qu’à vider mon sac dans le bon bac !
Mardi
je me renseigne sur les commerces livrés par le Kangourou Vert
Si Christophe Descombes et Maxime Asselin, les créateurs de cette entreprise de « transports de proximité écologique », ont eu l’idée d’introduire le triporteur (entre autres) à Orléans, c’est que cela répondait à un réel besoin. Les gros camions n’avaient nettement pas leur place en centre-ville – surtout en cette période de travaux – dès lors que leurs livraisons n’étaient faites que de petits colis. Au désormais célèbre triporteur viennent s’ajouter trois petits camions électriques qui livrent fleuristes, restaurants, et même boutiques d’arts de la table. Malheureusement, si un arrêté stipule qu’après 11h, seule la livraison électrique est autorisée en ville, il n’est pas encore partout appliqué, et on compte encore sur les doigts de la main le nombre de commerçants utilisateurs du Kangourou Vert. Agissons donc en conséquence pour soutenir la jeune entreprise, qui a en plus le mérite d’élargir son concept pour livrer les repas à domicile et accueillir des affiches publicitaires sur ses véhicules.
www.lekangourouvert.fr
Mercredi
je m’abonne aux Paniers du Val de Loire… en me rendant sur le site dédié www.lespaniersduvaldeloire.fr. Là, je choisis le panier fermier ou le panier légumes et fruits, et pendant un an, chaque semaine, je reçois des produits de saison, bio et cultivés près de chez moi.
Jeudi
je me convertis à l’eau du robinet
Et évite ainsi l’inutile gâchis de pétrole et d’énergie dépensée pour l’eau en bouteille. Non seulement l’eau d’Orléans est potable, mais elle est bonne !
Vendredi
je participe à l’opération « Dessine-moi un arbre » (voir zoom Agenda p. 43)… en me rendant place de Loire le 22 avril à partir de 14h. Je donne 1 Ä pour planter un arbre au Mali, en Indonésie, à Madagascar ou à Haïti et je me prête au jeu de l’arbre humain pour sensibiliser le plus grand nombre.
Samedi
je donne une seconde vie à mes épluchures
Vous avez décidé de réaliser votre propre compost ? Grand bien vous fasse, surtout à la planète ! Grâce à vous, déchets de cuisine (épluchures, coquilles d’œufs pilées, marc de café, filtres en papier, sachets de thé, croûtes de fromage, fruits et légumes abîmés…), déchets végétaux et déchets de maison (essuie-tout, serviettes en papier, cendres de bois, sciure et copeaux de bois non traités) connaîtront désormais un autre destin que celui du grand sac noir qui se referme à jamais.
Pour un compostage en tas, choisissez un coin de jardin bien drainé, à mi-ombre, à l’abri du vent et dressez un tas de 0,50 à 1,50 m de hauteur. Pour le compostage en bac, sachez qu’il en existe des éco-labellisés : ils portent la marque NF-Environnement. La surveillance doit être plus régulière mais les grands principes restent les mêmes : mettre un peu de tout, aérer le mélange en le brassant régulièrement puis tous les 1 à 2 mois et surveiller l’humidité (ni trop ni pas assez). Après 6 mois, il pourra, mélangé avec de la terre et du sable (1/3 – 1/3 – 1/3), se substituer aux fertilisants du commerce. Prenez-en de la graine ! l
En appartement, pensez à adopter le lombricompostage ; contrairement aux idées reçues, il ne sent pas mauvais !