Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Guillaume, 32 ans : « Moins de soirées, plus de goûters ! »

Guillaume et Loïc ont vécu une paternité différente, et pour cause, comme vous le lirez plus loin. Un point commun cependant : leur participation active dans l’éducation des enfants. Les temps ont changé depuis grand-papa ! Sébastien Drouet

Rhino et otite en même temps, c’est douloureux pour les enfants… et pour les parents ! « Ça fait quatre nuits qu’on ne dort pas », sourit Guillaume, jeune père de Louis, un poupon de 18 mois, infatigable… quand la rhino et l’otite le laissent tranquille : « Du réveil jusqu’au soir, il va courir partout – il marche depuis ses 12 mois. Mais avec sa maman, Bérengère, nous sommes comme ça, nous aussi. »

Avec la naissance de son premier enfant, le jeune patron de l’agence BTG communication, à Tours, après avoir profité du congé parental de 11 jours, a, sinon radicalement changé de vie, du moins considérablement adapté son rythme en fonction de Louis. « Je suis parrain deux fois, j’ai des neveux et nièces, mais cela
n’a rien à voir. Ceux des autres, on a peur de les casser. Les siens, on a peur de tout, tout le temps. Quand on quitte la maternité au bout de trois jours, on n’a plus de filet de sécurité.
 » Mais quand il faut y aller, il faut y aller. Et Guillaume y va. Change, bain, habillage, biberon, il n’échappe à rien. Et il en redemande : « Ça me choque que des gars ne participent pas à tout. »

Guillaume suit l’évolution de son fils au plus près, de préférence en famille : « J’ai changé ma façon de travailler pour que l’on soit le plus souvent possible tous les trois ensemble. Je m’implique au maximum, et il le faut de toute façon, car Louis ne joue pas tout seul. Il s’ennuie sinon. Alors, il fait 3 000 trucs différents dans la journée, il touche à tout, toujours en rigolant. » De quoi mettre en défaut la patience de son père ? « Je ne suis pas patient, de nature. Il faut que les choses aillent vite. Mais pas avec lui. » Autre adaptation notable (parmi d’innombrables) : celle de la vie sociale. « On essaie de ne pas s’en priver, sourit Guillaume. On a très vite emmené Louis partout, avec nous, si bien qu’il dort n’importe où et qu’il est très sociable. » Cela dit, le jeune papa organise de moins en moins de soirées. Désormais, place aux goûters ! Rassure-toi Guillaume, ça reviendra.

 

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