Les jours qui raccourcissement, la pluie, le froid, la neige et vous voilà des envies de raclette ! Mais est-ce bien raisonnable ? Même en hiver, nous n’avons pas besoin de manger plus et gras. Lilou Lamy
Il a bon dos l’hiver ! Sous couvert que la température dégringole et que vous vous transformez petit à petit en Esquimau, vos plats prennent des allures de repas d’ogre et vos bonnes résolutions diététiques fondent comme neige au soleil. Bien que réconfortants, les aliments gras et la cuisine généreuse ne sont certainement pas les alliés de votre ligne ni de votre santé. Alors, même avec la froidure, on mise sur les légumes et fruits de saison et l’on fait le plein de vitamines pour s’épargner la déprime hivernale et les kilos superflus.
Comprendre comment fonctionne l’organisme
Il fut un temps, ceci dit très lointain, où notre mode de vie était tellement différent que les rigueurs de l’hiver pouvaient justifier les raclettes, les fondues et autres tartiflettes afin de se protéger du froid avec une couche de graisse supplémentaire. Mais aujourd’hui, les temps ont bien changé ! Nos habitudes, le climat et notre façon de vivre font qu’il n’est plus nécessaire d’augmenter son ratio de calories aux premiers frimas venus.
Notre organisme parvient tout seul à maintenir notre température interne (qui doit être de 37 °C environ), quelles que soient les conditions climatiques, grâce à la thermorégulation. Ainsi, lorsqu’il fait froid, le corps se met à frissonner pour produire de la chaleur et les vaisseaux se contractent pour la conserver dans l’organisme. Pour produire cette énergie, notre métabolisme va puiser dans les réserves en sucre, puis dans les graisses, si l’exposition au froid est trop longue.
Une envie plus qu’un besoin
Bref, notre organisme dispose d’assez de ressources pour lutter contre les températures glaciales. Et si l’on se gave de fromage, charcuterie et autres petits plats mijotés, c’est surtout parce qu’ils nous font envie et non parce que nous en avons besoin. En hiver, même si quelques écarts sont bien sûr tolérés, il faut donc continuer à manger de façon équilibrée, d’autant plus que nous avons tendance à être moins actifs physiquement durant cette
période de l’année.
Dans son assiette, on fait le plein de protéines, d’oligo-éléments et de vitamines, notamment B et C. Les poissons gras tels que le saumon, le maquereau ou le hareng sont les bienvenus, tout comme les fruits de mer ou les abats. Les agrumes, notamment les kiwis, fourniront l’énergie indispensable en cas de coup de fatigue. N’hésitez pas à consommer des fruits et légumes surgelés ou en conserves dont les qualités nutritionnelles sont quasi similaires à celles des produits frais. Enfin, pour donner de la consistance à vos plats, pensez aux sucres lents (pâtes, riz…) qui favorisent aussi la sensation de satiété.
Besoin de chaleur
À défaut de s’empiffrer de pommes de terre et de fromage pour trouver un peu de réconfort, on peut se réchauffer avec les soupes. Excellentes pour la ligne, équilibrées et hydratantes, elles peuvent être accompagnées de légumes secs tels que les lentilles et pois chiches pour devenir des plats complets. Les crudités, largement consommées en été, doivent aussi être intégrées à vos repas hivernaux.
N’oubliez pas non plus de vous hydrater beaucoup et, pour les rudes journées, optez pour une tisane ou un thé qui régulera la température du corps. Attention à l’alcool ! Les boissons alcoolisées font en effet ralentir le rythme cardiaque et abaissent donc la température de l’organisme.