Étudiante stagiaire au Centre National Chorégraphique d’Orléans, cette jeune Américaine de 25 ans n’en est pas à son premier séjour en France : elle a vécu 2 ans à Bordeaux et un an à Paris avant d’arriver sur les bords de Loire en septembre dernier.
Pourquoi avoir choisi Orléans pour votre stage ?
Je cherchais dans le domaine de la danse et c’est pour l’opportunité que m’offrait le CNCO que je suis venue ici.
La première chose qui vous a étonnée dans la culture française, et à Orléans plus particulièrement ?
Les relations sont moins spontanées que dans mon pays, il faut plus de temps pour que les gens s’ouvrent, mais ensuite, les échanges sont riches. Ce qui m’a aussi frappée à Orléans, c’est le mélange des styles dans l’architecture.
Quels sont les lieux que vous aimez ?
Je suis arrivée lors du Festival de Loire, j’ai pu découvrir la gastronomie et les vins de la région. Je suis une fidèle des marchés, celui du mercredi, du vendredi ou du samedi matin, quai du Roi à Orléans. Pour moi, c’est ça la France ! J’aime aussi l’idée d’avoir la statue d’une femme place de Martroi. J’aime cette place au cœur de la ville, c’est différent de tout ce que j’ai pu voir à Paris ou à Bordeaux. Mais je suis plus axée sur les personnes que sur les lieux, j’apprécie l’échange avec les gens, ceux qui connaissent bien leur métier comme le magasin des Beaux-Arts, rue Jeanne d’Arc. Récemment, j’ai découvert la nouvelle librairie place de la Loire, mais l’ambiance ne me correspond pas, cela fait trop centre commercial… Je préfère Chantelivre ou Chapitre, c’est plus clair et plus convivial.
Vous avez rencontré des Orléanais ?
Je vis en colocation à Saint-Jean de Braye avec une jeune fille originaire de Montargis et deux autres personnes qui viennent du Sud de la France. Cela m’a permis de ne pas être isolée et de partager des apéros et des dîners. Bordeaux me paraît une ville plus fermée qu’ici, où j’ai rencontré des gens ouverts et eu un bon accueil.
Vos sorties et vos loisirs à Orléans ?
Le week-end, je profite beaucoup de la proximité avec Paris : en train, c’est facile. Sinon, j’ai découvert la rue de Bourgogne avec des amis, notamment Le P’tit Barcelone, et pas très loin, L’Antidote. C’est juste dommage que tout soit concentré dans ce quartier. Je fais aussi du vélo sur les bords de Loire, je me promène beaucoup dans la ville. Pour mes sorties, j’apprécie la scène culturelle qui est très vivante, il y a chaque semaine le choix entre plusieurs concerts. L’avantage d’Orléans, c’est qu’on choisit entre quelques offres, alors qu’à Paris, il y a tellement de choses à faire qu’on ne fait plus rien, car finalement trop de choix tue le choix…
Qu’est-ce que vous auriez aimé importer chez nous ?
À Madison, dans le Wisconcin, la ville où j’ai fait mes études, l’université est au cœur de la ville et je pense que c’est ce qu’il manque à Orléans : cela donnerait sans doute plus de vie.