Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Je procrastine… mais je vais me soigner !

Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut reporter à demain ? Dans l’esprit du procrastinateur, cet adage est loi.

De la flemme au problème

Le terme « procrastiner » – formé sur la racine latine cras qui signifie « demain » – désigne la tendance à toujours reporter au lendemain un certain nombre d’actions plus ou moins urgentes que l’on pourrait pourtant réaliser sans délai. Ce « retardataire chronique » qu’est le procrastinateur n’arrive pas à se mettre à l’ouvrage, surtout lorsque celui-ci ne lui procure aucun plaisir immédiat. Le sujet va alors trouver toutes sortes d’excuses pour repousser le moment de s’y mettre.

Nous sommes tous des procrastinateurs qui s’ignorent, et rares sont ceux qui peuvent se vanter de n’avoir jamais ajourné une corvée. Pour autant, quand ce type de comportement devient chronique, il peut constituer un véritable handicap pour le sujet qui en souffre.

Factures, courriers, visites, prises de rendez-vous, travaux… Dans la vie professionnelle comme personnelle, les problèmes momentanément ignorés en viennent à grossir et à se télescoper pour former un nœud gordien dont il devient toujours plus difficile de se sortir indemne.

La mécanique du trop-plein

Pourquoi procrastine-t-on ? Et pourquoi est-il si difficile, pour certains, de passer à l’action ? La procrastination relève avant tout d’une mauvaise appréciation du temps. En calquant ses décisions sur des délais d’exécution toujours sous-estimés, le procrastinateur entre alors dans un cercle vicieux dont il est malaisé de sortir : plus on est en retard, plus les problèmes s’accumulent, plus le retard s’accroît et moins on a envie de faire face aux difficultés rencontrées… Manque de motivation, angoisses, blocages, inhibition ou dépression sont d’autres troubles psychologiques qui peuvent déclencher une forme de procrastination maladive.

 

25 mars :

journée mondiale de la procrastination

Perçue comme un handicap par certains, la procrastination est considérée par d’autres comme une saine réaction de l’individu face à une société de plus en plus pressante. Les plus militants de ces paresseux professionnels ont d’ailleurs proclamé le 25 mars « Journée mondiale de la procrastination ».

 


QUELQUES TRUCS POUR S’EN SORTIR

– Établissez des échéances précises.

-Adoptez une discipline en vous fixant des limites. Pas plus d’un report par jour, par exemple…

-Comptez large lorsque vous estimez le temps d’exécution d’une tâche.

-Fractionnez vos actions en petites étapes, plus faciles à réaliser qu’une seule grosse corvée. L’important, c’est de s’y mettre et non pas de tout faire d’un coup.

-Essayez d’identifier les excuses, les pensées dysfonctionnelles du type rangement, coup de téléphone urgent ou fatigue qui vous servent souvent de prétextes pour reporter les tâches indésirables.

-Ne dites plus « je vais » mais « je fais ».

-Échangez votre bonne vieille devise contre la suivante : « C’est maintenant, ou jamais ! »

-Enfin, si rien de tout cela ne marche, faites appel à un psychologue qui vous aidera à identifier les causes de ce comportement et établira un mode de prise en charge adapté à votre cas.

 

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