Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

"Je rêve d’un bon froid sec, comme en Pologne !"

Originaire de Krynica, une station de ski près de Cracovie, Sabina Linger sculpte les boucles des cheveux, depuis 13 ans, dans son salon de coiffure de Saint-Jean-Le-Blanc

 

Comment êtes-vous arrivée à Orléans ? Vous êtes-vous sentie bien accueillie ?

Suite à la mutation de mon mari, nous avons quitté Paris pour venir nous installer dans sa ville natale. Sincèrement, je ne comprends pas ce que veut dire l’expression « les chiens d’Orléans  », car j’ai reçu un accueil très chaleureux.

 

Qu’est-ce qui vous plaît ici ?

Le calme, qui me manquait à Paris. Le centre-ville  est bien desservi, sans pour autant avoir à subir le stress du métro. L’architecture est magnifique, et la ville s’est embellie ces dernières  années, notamment rue de Bourgogne. Il y a plein de petits bars sympas et de bons restaurants de crustacés. Aux alentours, je ne me lasse pas des châteaux et de la descente de la Loire en canoë. En plus, Orléans est jumelé avec Cracovie !

 

Qu’est-ce qui est différent ici ou qui vous a surprise ?

J’ai accepté l’idée  de prendre une nounou pour mes enfants, mais en Pologne, c’est ma famille qui s’en  serait occupée. Là-bas, on construit de grandes maisons de trois ou quatre étages, qu’on partage entre parents, grands-parents et enfants, tandis qu’en  France chacun vit de son côté. Par ailleurs, j’avoue  que pour faire les boutiques, j’ai tendance à retourner à Paris. J’y ai gardé mes habitudes et ici, je ne trouve pas la même chose. Cela dit, j’aime  aller aux Galeries  Lafayette, tout y est concentré, c’est pratique.

 

Quelles activités aimez-vous faire avec vos enfants ?

Mon coin préféré avec eux, c’est le lac de La Ferté-Saint-Aubin, où mon fils adore pêcher. On va aussi au jardin des plantes, au parc Pasteur, à l’accrobranche de l’île  Charlemagne  ou à la piscine d’Olivet. Et dès qu’on a un petit moment, on file à L’Éphémère pour un tour en barque. Quelle bonne idée ce café…

 

Que pensez-vous de l’école en France ?

Les enfants apprennent très vite à lire et écrire. Mais je trouve que ça manque d’espace pour les récréations, et d’hygiène. Chez nous, chaque élève a son lavabo et apporte sa brosse à dents.

 

Qu’aimeriez-vous importer de Pologne jusqu’ici ?

La neige qui crisse sous les pieds, et du relief ! Je rêve d’un bon froid sec, la grisaille ici est vraiment déprimante.

 

Ouvrir votre salon de coiffure à Saint-Jean- le-Blanc a-t-il été

difficile ?

Non. En arrivant à Orléans, j’ai trouvé du travail au bout de trois jours, et quand j’ai décidé de m’installer, ça s’est très bien passé. J’aurais pu évoluer rapidement en restant à Paris, mais en réalité, ça a été un nouveau départ ici, car c’est sûrement plus facile pour se lancer à son compte.

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