Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

La nouvelle vie orléanaise de Gaëlane

Elle n’aurait jamais cru cela possible, et pourtant : Gaëlane la Parisienne est devenue orléanaise ! Le « gros village » qu’elle imaginait avec appréhension s’est révélé être le lieu de tous les possibles. Ici, elle écrit, et elle crée ses propres bijoux. Deux activités artistiques complémentaires. Sébastien Drouet

 

Parisienne jusqu’au bout des ongles 

Jusqu’à récemment, Gaëlane Joré, 32 ans, ne connaissait pas Orléans. Jamais elle n’aurait pensé y vivre un jour. Pour elle, c’était Paris, et rien d’autre ! Ville parfaite quand on est célibataire, mais sinon… L’espace, le montant des loyers, le stress avec lequel on vit plus ou moins bien : autant de données qui font souvent pencher la balance du côté « province » quand une petite famille se crée. Ce qui est justement le cas de notre interlocutrice depuis quelque temps, même si elle garde un lien fort avec sa ville, qui reste à portée de train et où elle va deux fois par semaine pour raisons professionnelles.

Orléans ? Une découverte !

C’est à cause de – ou grâce à – ses parents que Gaëlane a franchi le périphérique sud en direction de la capitale du Loiret. Installés ici au moment de la retraite, ils ont pu profiter du train direct vers Toulouse, ville où réside leur fils. Dès lors, régulièrement, leur fille est venue les voir le week-end. « J’avais un a priori sur Orléans, que je prenais pour un gros village, confie cette dernière. Mais je me suis rendue compte qu’il y avait une vie ici. » Son arrivée définitive, c’est à son mari, Nicolas, rencontré ici il y a trois ans, qu’elle la doit. « J’ai eu l’impression de respirer en emménageant ici, avec la possibilité d’avoir une maison de ville avec un jardin ! » Graphiste avant de devenir chef de projet pour une créatrice de bijoux, Gaëlane, comme beaucoup d’autres, a, un temps, fait les allers-retours quotidiens entre Orléans et la capitale, jusqu’à la naissance de sa deuxième fille, qui a 16 mois aujourd’hui. « Ce n’était plus possible de fonctionner comme cela », dit-elle.

Nouvelle vie, nouveau métier

L’envie de créer sa propre marque de bijoux a tenaillé Gaëlane durant trois ans. La confiance et l’expérience étant là, la quiétude de la vie orléanaise aussi sans doute, propice à la réflexion, c’est chose faite, depuis avril dernier. Chez elle, elle dessine, elle scie, elle soude, emmène ses créas chez un doreur pour les faire plaquer or 18 carats, ou travaille avec un fabricant quand elle ne peut pas finaliser ses idées à la maison. Une première collection, plutôt bohême, a vu le jour pour l’été, une autre, plus rock, est annoncée pour cet hiver. « Je fais des choses simples, en travaillant sur l’accumulation, ce qui donne un style. Des bagues, bracelets, colliers, boucles d’oreilles, avec des messages. » C’est là où la patte de Gaëlane, sous la marque Maxeen Joe – un mix des prénoms de ses filles et de son nom de famille – devient carrément originale : les messages dont ses bijoux sont agrémentés trouvent leur prolongement sur un blog, où elle raconte des histoires qui s’y rapportent. Au message « Sous la lune exactement » correspond une histoire se déroulant une nuit sous la lune, au bord de la mer. « Mes clientes adorent cela ! J’en ai publié trois jusqu’à présent, je vais poursuivre ce travail sur la longueur. » C’est ce que l’on appelle une œuvre…

Distribuée au Passage, rue de la Cerche, ainsi qu’à Paris, Gaëlane sera présente du 24 novembre au 3 décembre au Marché des Créateurs, place du Martroi.
Boutique en ligne : maxeenjoe.com
Blog : happierbythesea.com

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