Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

L’alimentation positive : un nouveau défi !

Consommer bio et local sans dépenser plus, c’est possible ! Rencontre avec Stéphanie, qui participe depuis septembre et jusqu’en juin prochain, au défi Familles à alimentation positive. Sacha Dimovski

 

Le défi Familles à alimentation positive, kÉzako ?
Inspiré du défi Familles à énergie positive, ce challenge né à Lyon en 2012 vise à démontrer de manière conviviale que l’on peut avoir une alimentation savoureuse, bio et locale, sans augmenter son budget alimentaire. Organisé cette année dans notre région sous l’impulsion de Graine Centre-Val de Loire, il regroupe une quinzaine d’équipes d’une dizaine de foyers chacune, qui vont ainsi faire évoluer leurs habitudes, accompagnées gratuitement dans leur démarche par des coaches. Résultats attendus en juin prochain.

Marion, animatrice nature et accompagnatrice d’une équipe
« Le but du jeu est tout simple : qu’à la fin du défi, dans 9 mois, les prix des courses alimentaires, dont les familles saisissent elles-mêmes le montant sur un logiciel, n’aient pas augmenté depuis ceux de septembre, qui ont fixé l’état des lieux de leur consommation. Alors moi je les guide et leur propose des temps conviviaux comme la visite d’une ferme bio ou de producteurs locaux, une soirée d’échange avec un diététicien-nutritionniste, des cours de cuisine ou des ateliers jardinage que j’organise. À moi de faire partager mes bons plans ! »

Stéphanie, 41 ans, bibliothécaire, en couple, 2 enfants
Pourquoi avoir décidé de relever ce défi ?
J’ai toujours été sensibilisée, probablement par mon éducation, à respecter la saisonnalité des produits, à cuisiner plutôt qu’à acheter des produits transformés. J’ai intégré le bio dans mon alimentation il y a dix ans, quand j’étais enceinte de ma fille. Bien évidemment, si l’on se met à consommer les mêmes produits en bio que ceux que l’on achetait auparavant en conventionnel, ça va être beaucoup plus cher, soyons réalistes ! Ce défi, c’est trouver des solutions pour que ce ne soit pas le cas.

D’où l’importance de se tourner également vers les producteurs locaux…
Tout à fait. Acheter bio n’est pas une garantie de qualité, il faut avant tout regarder les étiquettes, identifier d’éventuels édulcorants, additifs, conservateurs… Et si les produits estampillés bio proviennent de l’autre bout de l’Europe alors qu’au même prix, vous pouvez vous les procurer, au marché, sur l’étal d’un producteur local, cela semble beaucoup plus logique et moins hypocrite ! C’est le respect de la terre et de ceux qui la travaillent.

Vous semblez avoir une longueur d’avance sur les autres candidats, en ayant déjà adopté de bons réflexes depuis longtemps !
Mais il n’y a rien à gagner, vous savez ! C’est avant tout la démarche qui m’a séduite, tous les échanges qui peuvent en découler, le bon exemple à montrer à mes enfants… Mon conjoint m’a suivi dans cette aventure et tant mieux, parce qu’à la maison, c’est lui qui cuisine. J’ai bien envie que Marion, notre coach, lui enseigne quelques astuces. Elle nous a déjà aidé à installer notre carré potager, j’ai hâte qu’elle lui montre comment préparer des céréales ou des légumineuses qui sortent de l’ordinaire. Je veux continuer à bien manger, que le repas reste avant tout un moment de plaisir !

 

Les bons plans de Stéphanie 

  • Les becs à vin, pour le vin naturel.
  • Le marché de la Madeleine du dimanche matin, pour les maraîchers et les vendeurs bio.
  • Le marché de St-Denis-en-Val, pour les maraîchers et les fromages de chèvre de La Ferté. 
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