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Les bienfaits du shiatsu

shiatsuCette méthode de relaxation arrivée tout droit d’extrême-orient ne doit pas être assimilée aux massages du kiné ni à la médecine traditionnelle. Mais elle peut compléter cette dernière.

Le shiatsu est un terme japonais (« shi » = doigts, « atsu » = pression) qui désigne une discipline ancestrale, complémentaire ou indépendante de la médecine allopathique, classée parmi les médecines douces (comme l’homéopathie, la naturopathie, la phytothérapie, la médecine chinoise, la chiropractie, etc.), et qui consiste à apaiser ou soulager un patient en appuyant sur des points d’énergie précis, à l’aide du pouce le plus souvent, ou des autres doigts de la main, ou en lui faisant pratiquer des étirements qui favorisent une meilleure circulation de l’énergie dans le corps. Il faut plutôt considérer cette pratique non comme une médecine ou un massage, mais comme une méthode de relaxation préventive, sachant que les maladies et malformations ne sont pas du ressort du praticien en shiatsu, mais bel et bien de celui de la médecine que nous connaissons.

 

“une meilleure circulation de l’énergie dans le corps”

 

Petite histoire du shiatsu

Toutes les disciplines corporelles sont nées en Inde, avant de gagner les pays plus orientaux. Le shiatsu, héritier de techniques ancestrales chinoises, est apparu au Japon assez récemment, puisque les techniques de pression ont été répertoriées dans un ouvrage en 1827.
On retrouve la première trace du mot « shiatsu » en 1939, et celle des premiers praticiens l’année suivante. En 1955, il est reconnu par le ministère japonais de la Santé, un ministère qui publie lui-même, deux ans plus tard, une « Théorie et pratique du shiatsu » ! Il arrive en France en 1970.

 

Pour qui ? Pour quoi ?

Le shiatsu s’adresse aux personnes stressées, tendues, en proie à des problèmes nerveux ou autres (rhumatisme, tendinite, contracture musculaire, ou angoisse, dépression, épuisement, rhumes, etc.), ou qui souhaitent renforcer leur auto-défense en faisant mieux s’écouler l’énergie dans leur corps. Ou à celles qui, tout simplement, veulent améliorer leur bien-être. Pendant la séance, qui dure une heure et au cours de laquelle la personne, habillée, est allongée ou assise sur un matelas en coton appelé « futon », le praticien effectue des pressions avec les doigts. Au moins une à trois séances, espacées de quinze jours à un mois, sont nécessaires pour soulager un problème, davantage bien sûr quand le souci est plus important.

 

Qui sont les praticiens ?

Des personnes qui ont suivi une formation théorique et pratique de 500 heures minimum sur trois ans dans des écoles agréées. Bien que leur médecine douce ne soit pas reconnue par la législation française (pas de remboursement par la Sécu, donc), les praticiens doivent signer un code de déontologie mis au point par la Fédération française de Shiatsu Traditionnel, laquelle indique clairement, sur son site, qu’elle « ne souhaite pas que la pratique du shiatsu soit assimilée à une profession médicale ou paramédicale, mais bien comme une nouvelle profession à part entière s’inscrivant dans le domaine de la prévention, du bien-être et du confort de la personne ». Sachant que certaines professions comme les infi rmières, les psys ou les médecins complètent parfois leur « offre » avec des techniques issues du shiatsu.

 

Adresses

• FFST, 12 rue des Epinettes, 75017 Paris – www.ffst.fr
• Thérèse Leclève, 39 rue des Murlins, Orléans – thl.dam@orange.fr

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