Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Loïc, 37 ans : « Les pères aujourd’hui mettent la main à la pâte »

Janelle et Luniyah, les grandes de 5 ans ½, sont à l’école, Thaïs et Djeyam, les petits frères de 15 mois, à la crèche, Jeepsy, la maman, à son travail d’Atsem. Loïc souffle un peu avant de commencer sa journée de travail – chauffeur de taxi, il vient de s’installer à son compte. Car vous avez bien lu, Loïc et Jeepsy ont eu deux fois des jumeaux ! Une surprise la deuxième fois, un événement attendu la première : « Nous avons suivi le parcours, long, d’une FIV, explique le chef de famille. Il y avait deux embryons viables, donc nous savions qu’il y aurait la naissance de jumelles. » Bien préparé, Loïc l’a été nettement moins la deuxième fois : « Je n’étais pas chaud pour un troisième, on sortait tout juste des biberons, des couches. Mais ma femme m’a travaillé au corps pour que j’accepte. » Le couple est passé par une FIV directe, avec l’implantation d’un seul embryon, mais là, surprise : Loïc et Jeepsy ayant vécu leur vie après l’intervention, un autre œuf, naturel celui-là, s’est invité dans la partie, ce qui a laissé le corps médical sans voix. « Ma femme était euphorique, sourit Loïc, mais ça a été une douche froide pour moi. Je revois encore la gynéco nous dire : “Ah, il y en a deux !” » Dès lors, il a fallu racheter une poussette double, la même que celle qu’ils avaient revendue peu de temps auparavant…

Que ce soit pour les filles ou les garçons, on imagine les journées de leurs parents, passées au rythme des biberons, des couches, des siestes, des bains… On imagine leurs nuits aussi, en pointillés, chaque bébé n’absorbant pas son biberon à la même vitesse que l’autre. « J’étais salarié quand les filles sont nées, j’avais des journées chargées. La maman, qui avait pris un congé parental de trois ans, se levait plus souvent que moi, même si je participais, bien sûr. » Mais Loïc n’est pas du genre à tout laisser à sa moitié : « On a trouvé un équilibre, quand l’un est fatigué, l’autre donne davantage. Les pères aujourd’hui mettent la main à la pâte. De toute façon, en tant que père de jumeaux, on est obligé. »  

 

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