Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Louise, australienne à Olivet

Résidente à Olivet depuis 2 ans, Louise a quitté la ville d’Adélaïde en Australie pour la France. Un changement radical pour cette férue d’histoire et de gastronomie.

 

Pourquoi êtes-vous venue vivre à Orléans ?

Mes enfants sont grands aujourd’hui. Mon fils et ma fille vivent au Canada. Nous nous sentions seuls, mon mari et moi, dans notre maison à Adélaïde, et il a eu une proposition de poste à l’université, ici. Moi, je ne travaille pas, alors je profite de la ville ! Orléans a une situation géographique parfaite. Pas trop loin de la capitale que j’adore !

 

Vous êtes-vous bien intégrée ?

J’ai une amie Australienne qui vit à Olivet. Cela me permet de garder un lien avec mon pays. Le 26 janvier dernier avait lieu la fête nationale. Elle a organisé un dîner. Toute la décoration était à l’effigie du pays. Elle avait prévu un barbecue, véritable tradition là-bas. Pour qu’il soit réussi, il faut du bœuf, du poisson, des crevettes, des côtelettes d’agneau, servis avec des salades composées et du vin. Le vin de Loire est plus léger que le nôtre, je le préfère ! Je sors beaucoup avec les femmes de l’association AVF. Je vais au cinéma rue des Carmes ou au Pathé, pour parfaire mon français, en complément de cours que je prends avec un professeur particulier. J’achète aussi des magazines de cuisine comme Saveurs pour associer gourmandise et apprentissage de la langue.

 

Qu’est-ce qui vous étonne le plus au quotidien ?

L’histoire d’Orléans est très forte. Je suis habituée aux immeubles modernes australiens. Je suis impressionnée par l’importance du patrimoine. C’est déstabilisant ! Je suis gourmande. Ici, je peux vraiment me faire plaisir. J’adore le fromage. En Australie, il est très cher. 100 $ le kilo de roquefort ! Au marché d’Olivet., j’achète du brie, du cantal ou de la brebis basque. Je me régale des légumes frais, d’endives très rares à Adélaïde. À Orléans, les maraîchers respectent les saisons. En Australie, la plupart des légumes s’achètent surgelés. J’ai aussi découvert la baguette et le croissant, le plaisir du dimanche matin.

 

Elle aime

Quand je viens en centre ville, à Orléans, je peux tout faire à pied. Mais surtout, il y a de nombreuses petites boutiques spécialisées, on y trouve des produits originaux. Et j’adore la vieille ville, les maisons à colombages chargées d’histoire.

 

Elle n’aime pas

J’ai été surprise en arrivant ici de voir autant d’enseignes de fast food. Pour moi, c’était logique d’en croiser en Australie, mais pas en France ! Je pensais le pays protégé de cet assaut de par sa gastronomie célèbre à travers le monde.

 

Un vent de nostalgie australien

Le soleil et la plage me manquent beaucoup. À cette période de l’année, il y fait un temps très sec. J’avais l’habitude de me rendre sur la côte avec mes amies, d’y passer l’après-midi, de boire un café les pieds dans l’eau.

L’Australie dans votre assiette avec le pavlova. Réservé aux fêtes et autres commémorations, il se compose d’une meringue obtenue en battant des blancs d’œufs en neige, de sucre, d’un peu de vinaigre et de Maïzena. Il faut former une base de tarte avec cette préparation et la garnir de crème fouettée que l’on recouvre de fruits, le plus souvent de fraises ou de kiwis.

 

Son adresse fétiche

Le Comptoir Irlandais, 31 boulevard Alexandre Martin. La seule boutique à Orléans où je peux trouver des spécialités culinaires que je mange en Australie, comme le Christmas pudding et des confiseries.

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