Originaire de la Somme, Marlène a passé son enfance en Normandie avant d’être adoptée par Orléans, il y a cinq ans. Directrice de la librairie Chantelivre, place du Martroi, elle a toujours adoré se plonger dans l’océan des livres. Elle se souvient encore de ses fous rires quand, adolescente, elle se délectait des pages de Daniel Pennac, avec une spéciale dédicace pour une inoubliable crise d’épilepsie canine ! Rencontre avec celle qui organise sa première rencontre apéritive littéraire, jeudi 4 mai, à partir de 18 heures, en compagnie de l’auteur Michèle Lesbre. Philippe Chastanet.
Quel a été votre premier contact avec Edith ?
Quand j’ai su que nous allions déménager, j’ai cherché sur le Web un café-poussette à Orléans. Et là, je suis tombée sur Edith. J’ai feuilleté en ligne plusieurs numéros et j’ai trouvé ça génial ! En arrivant à Orléans, j’ai évidemment cherché la version papier et, aujourd’hui, je suis comme beaucoup de mes clients : chaque mois, j’attends sa sortie !
Qu’est-ce qui vous plaît en particulier ?
C’est un magazine punchy qui, à travers toutes ses initiatives, comme le pique-nique, donne la parole aux femmes.
Votre coup de cœur orléanais ?
Le Parc floral ! À notre arrivée, nous habitions rue du Grenier à Sel, et aller au Parc, pour nous, c’était notre sortie à la mer… Après, je suis toujours stupéfaite quand des gens affirment qu’il ne se passe rien dans la ville car culturellement, entre le théâtre, le FRAC, le Bouillon, le musée des Beaux-Arts ou encore le cinéma Les Carmes…, Orléans bouillonne ! Au Havre, où j’étais auparavant, il n’y avait qu’une seule librairie. À Orléans, entre Les Temps modernes, La Librairie nouvelle et nous, les initiatives sont multiples et complémentaires !
Et votre coup de gueule ?
Les automobilistes locaux… Ce sont des fous furieux ! Ils ne se contrôlent pas et ne sont pas sympas du tout… Il faudrait qu’ils réalisent que les autres conducteurs qui ne sont pas d’ici ont le droit de se tromper ! Après, Orléans n’est pas une ville qui se laisse facilement apprivoiser, mais ce n’est que passager…
Un rêve un peu fou ?
Que la mer arrive jusqu’à Orléans !
Votre dernier fou rire ?
Récemment, j’étais avec mes deux filles et la plus jeune filmait sa sœur. Elle a réussi à capter ses mimiques pour nous les passer en boucle ensuite… On a beaucoup ri toutes les trois. C’était magnifique !
Votre dernier coup de cœur littéraire ?
En fait, j’en ai deux… Croire au merveilleux de Christophe Ono-dit-Biot, paru chez Gallimard. Un bouquin bluffant… Quand il parle de soleil, il vous brûle la peau… Et quand il évoque la lumière, vous êtes aveuglé ! Le second : L’un l’autre de Peter Stamm (Éditions Christian Bourgois) où, au sein d’un couple, l’homme, soudain, pose son verre de vin et part… et là, au fil des pages, on attend son retour ! Un roman passionnant sur le choix.
En résumé : deux livres différents mais deux claques !