Alors que l’été n’a pas fourni la dose nécessaire de lumière,
les symptômes de dépression saisonnière nous guettent…
Voici trois méthodes pour se faire du bien autrement.
Un peu de lux ?
Savez-vous qu’une journée d’été ensoleillée procure 50 000 à 130 000 lux (unité de mesure de la luminosité), alors qu’en hiver, une belle journée ne transmet pas plus de 2 000 à 20 000 lux ? Pas étonnant de ressentir parfois quelques fléchissements en fin d’année. Le lien entre lumière et dépression, son impact sur l’horloge biologique interne et l’humeur a été démontré pour la première fois en 1984, par le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health. Cette découverte est indissociable de l’invention de la luminothérapie. Cette forme de traitement consiste tout simplement à s’exposer à une lumière blanche de forte intensité ; idéalement, chaque matin, à heure fixe, environ 30 minutes, face à une lampe d’intensité lumineuse de 10 000 lux. En pénétrant dans l’œil, la lumière blanche envoie des messages chimiques dans la région du cerveau qui régule les rythmes biologiques et la production de diverses hormones : la sérotonine ou « hormone du bonheur », la mélatonine, responsable de la régulation des cycles éveil/sommeil.
Alors, posez votre lampe sur la table de votre cuisine et tout en buvant votre café, emmagasinez de l’énergie pour toute la journée !
Cultivez votre jardin
Un petit pschiit d’un savant mélange de cognac et d’extraits de plantes sous la langue et voilà toutes les mauvaises ondes out ! Tel est le principe des Fleurs de Bach ; le châtaignier contre la tristesse et la déprime, le chêne pour les surmenées permanentes, le chèvrefeuille pour les nostalgiques, la gentiane pour les découragées, la vigne pour les tyranniques !
C’est dans les années 30 que le Dr Edward Bach, médecin anglais homéopathe et bactériologiste, a mis au point son système de soin, les Fleurs de Bach, avec pour point de départ la conviction que les états d’esprit négatifs sont à la fois une cause première de maladie et un obstacle au rétablissement de la santé. Son système de soin est basé sur 38 extraits de fleurs dont chacune d’elle rétablit en douceur une émotion négative et limitative.
La philosophie de Bach à méditer : « Tant que l’Âme, le Corps et l’Esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter. »
Elle le dit
Catherine Grégy, naturopathe à Orléans, présente ses méthodes pour être mieux dans son corps.
« Je travaille sur trois points essentiels : l’alimentation, l’activité physique et l’émotionnel. Dans notre rythme de vie actuel, on n’a bien souvent plus la notion de son corps au quotidien. La naturopathie est un retour sur soi pour mieux se comprendre et tendre vers un mieux-être. Il s’agit tout d’abord de retrouver une nourriture simple et saine, de redonner des bases que l’on avait autrefois, comme manger de bons produits de saison. Je préconise également une activité physique, marche ou sport, selon les capacités de chacun. On peut ajouter à cela un recadrage par la respiration cardiaque, la méditation et une reconnexion avec la nature. Par exemple, marcher dans les ruisseaux pour repolariser son corps, pieds nus dans l’herbe pour en capter l’énergie, ou tout simplement aller gratouiller la terre pour se ressourcer, essayer de se poser. Ces pratiques permettent d’aider les femmes enceintes ou les grands sportifs, mais aussi d’accompagner un cancer, ou tout simplement des personnes qui font le choix d’une meilleure hygiène de vie. À l’approche de l’hiver, je peux conseiller une cure de raisins, qui ont la vertu de nettoyer le corps, et une monodiète, en ne mangeant par exemple que de la compote un soir ou deux par semaine pour réguler la digestion. Et aussi bouger, prendre l’air et s’autoriser au moins ¼ d’heure de pause rien que pour soi chaque jour. »
catherinegregy@gmail.com – 06 28 33 24 38