Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Pour éviter le burn-out sous toutes ses formes, petits conseils d’amie !

L’épuisement, qu’il soit professionnel ou maternel, 
arrive car vous placez la barre trop haut.


Zen attitude

Règle n°1 : écoutez votre corps. Si vous êtes fatiguée, reposez-vous, allez dormir ! Dès que vous le pouvez, recalez votre rythme biologique. Vous n’en serez que plus efficace après !

 

ô mon bureau

Avant de quitter votre bureau, dressez la liste des choses à faire le lendemain en surlignant les trois incontournables.

 

Côté maison

Vous n’êtes pas la seule à pouvoir faire briller votre home sweet home ! Alors, pour alléger un peu votre longue, très longue « to do list », confiez, ne serait-ce qu’une ou deux fois par mois, votre aspirateur et votre serpillère à des professionnels…

 

Nos chers petits

Ils sont adorables et terriblement usants… Si vous les gardez à la maison, sachez parfois les confier à votre mère, à la garderie une petite journée, ou mettez-les à la cantine. Bénéfice net pour tout le monde : vous aurez quelques heures pour vous, et les retrouvailles n’en seront que meilleures.

 

Du temps pour moi

Un massage, un café en terrasse, un peu de shopping… Prenez un peu de temps pour vous, les effets seront démultipliés sur votre énergie retrouvée.

 

ASTUCES

PARENTS SOLIDAIRES

Sophie, architecte et mère de deux enfants, en avait assez d’être soumise aux aléas des grèves, des journées pédagogiques, des vacances à répétition… N’ayant pas de famille disponible, il a fallu qu’elle s’organise autrement, pour faire face à sa vie de famille tout en assurant côté chantiers. Bien consciente qu’elle n’était pas la seule à être confrontée aux problèmes de garde de dernière minute, elle a mis en place un système de garde collective à tour de rôle avec d’autres parents de l’école : « J’ai choisi des parents avec qui je partageais des valeurs éducatives. » Les enfants sont ravis, ils partagent des après-midis et des vacances avec leurs copains et copines, tandis que les mamans peuvent travailler l’esprit tranquille sans dépenser des fortunes en frais de garde.

 

ELLE LE DIT :

STÉPHANIE ALLENOU,
auteur de Mère épuisée*, témoigne

 

« Pour mon cas personnel, je préfère parler d’épuisement maternel plutôt que de burn-out, car c’est alors le point de rupture qui peut se transformer en acte dramatique. L’épuisement maternel est un enchaînement de petites choses de faible intensité mais qui se répètent et viennent attaquer les ressources physiques et psychiques de la personne.

 

Il n’y a pas vraiment de moment où l’on se rend compte qu’on est épuisée, c’est un long processus. Mais quand on se dit, en parlant de ses enfants, que « c’est eux ou moi », ce n’est plus possible de continuer comme cela, il faut faire mieux et ensemble. Je me suis alors tournée vers des structures où je n’ai pas forcément été bien accueillie car la porte d’entrée est l’enfant et non la mère. Or, si la mère va mal, l’enfant ne peut pas être bien.

 

Pour se sortir de cet épuisement, il faut mettre en place tout un tas de choses et se remettre en question. On dégringole comme on remonte la pente : par de petits gestes.

Aujourd’hui, pour éviter que cela ne ressurgisse, je suis hyper à l’écoute de mes enfants, je me fie à ce qu’ils me disent. J’essaye régulièrement de prendre des moments avec eux. Je ne suis plus envahie par cette colère, et comme on dit “j’ai arrêté de fumer”, j’ai arrêté de taper mes enfants, plus jamais… »

 

*Paru aux éditions Les Liens qui libèrent

 

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