Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Sésame, l’art de se rencontrer

Un lieu ouvert à tous les projets artistiques, culturels et sociaux : expositions, théâtre, musique, ciné buffet, bric à brac… avec à chaque fois une approche festive et dans le respect de l’ancienne chapelle desacralisée.

 

C’est l’ancienne salle de catéchèse de la chapelle Notre Dame de Recouvrance qui abrite l’association Sésame, fondée en 2001 à l’époque au centre de jour Marcel Proust. Grâce à la bienveillance et à l’ouverture d’esprit du regretté Père Pierre de Givenchy, Sésame a pu par la suite louer cette salle à l’évêché. L’association Sésame a pour vocation de rompre toute forme d’isolement à travers une démarche artistique protéiforme. Ce projet est né sous l’impulsion de Délia Tabuenca, psychanalyste, et de Nicolas Roger, ergothérapeute. Tous deux côtoyaient régulièrement des personnes psychotiques dans le cadre de leurs activités respectives. Les deux praticiens constatent que les patients ont besoin de s’exprimer et d’exister autrement que dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique. De là naissent des ateliers artistiques en lien avec le centre psychiatrique Daumezon de Fleury-les- Aubrais. « La culture a permis de sortir les patients de leur isolement et de les montrer sous un autre jour », souligne Délia, la présidente de Sésame. Très vite est née la nécessité de créer un espace permanent : l’association a d’ailleurs était baptisée ainsi par un patient qui participait aux ateliers de peinture.

 

Venez avec vos projets…

Indépendante depuis 2007, l’association Sésame invite tous ceux qui le souhaitent à participer à la réunion mensuelle, qui se tient le premier mercredi à 18 h 30. Il suffit de s’acquitter de l’adhésion annuelle à 10 €, et ainsi chacun peut proposer un projet individuel ou collectif : expo, scène musicale, débat, événement artistique. Dernièrement, l’expo vente de chaussures de luxe d’un artisan parisien a rencontré un grand succès. Et chacun peut aménager le lieu en fonction de l’événement qu’il organise. Dès la première année, une exposition mêlant artistes orléanais et patients a vu le jour, ce qui a permis une réelle ouverture entre deux mondes qui ne se rencontraient pas : « Rompre l’isolement grâce à la culture et redonner de la confiance en soi », c’est le pari de Délia. Récemment, elle a accueilli un migrant congolais venu présenter son travail d’artiste styliste. Cela a permis de poser sur lui un autre regard.

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