Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Slasheurs, qui sont-ils ? Des bordelaises témoignent

Connu depuis très longtemps aux USA, mais pratiqué là-bas surtout pour des raisons financières, le slashing – le fait de cumuler différents emplois – a explosé en France à la fin de la décennie précédente. Il faut dire que tout nous y invite. Alors, pourquoi se contenter d’une seule activité professionnelle quand on peut en exercer plusieurs ? Surtout lorsque l’on trouve, grâce à ce modèle, équilibre et bien-être…

 

© Nathalie Vallez
© Nathalie Vallez

Myriam, 29 ans, Organisatrice de mariages et community manager pour un réseau de franchise beauté

“Cumuler deux jobs à la fois, c’est ma spécialité ! Pendant 5 ans, j’ai été salariée d’une boite d’événementiel mais la couture – ma passion – me manquait. J’ai alors lancé ma propre marque de créations textile Peindre le ciel et je fabriquais sacs et accessoires sous le statut d’auto-entrepreneur. Entre les ventes privées, les marchés de créateurs et les dépôts en boutique, c’était un bon complément. J’ai ensuite entamé une réflexion pour trouver une activité qui me satisferait pleinement ; qui combinerait mon côté créatif (couture, peinture, bricolage…) et organisationnel (gestion de la logistique, montage de projet…). Enfin, en 2013, est née Happiness Factory spécialisée dans l’organisation de mariages, qui va de la gestion des prestataires à la décoration de l’endroit. Il y a quelques mois, j’ai été démarchée par une franchise beauté pour laquelle j’avais déjà travaillé pour le service marketing. Ils m’ont demandé de gérer leur community management. Je suis chargée de rechercher des blogueuses beauté pour tester des produits. Je travaille en free-lance, ça me prend une journée par semaine, organisée à ma guise, ce qui est très confortable. J’aime le travail que je fais pour eux, c’est rafraîchissant, et dans un climat de pleine confiance. Bien sûr, ce n’est pas toujours évident car c’est du temps en moins pour ma boite… mais ça se recoupe parfois. Sur les blogs, je trouve aussi des idées pour Happiness Factory.J’ai toujours un double regard !”

© DR
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Caroline, 35 ans, Responsable d’une agence de mannequins et co-directrice d’une conciergerie

Depuis bientôt 15 ans, je suis à la tête de l’agence de mannequins MayJune dont le siège est maintenant à Paris. Je m’occupe du recrutement, et aussi du booking ; trouver les bons mannequins pour les bonnes campagnes. Début 2012, j’ai déménagé dans les Chartrons, et je n’ai pas tardé à faire la connaissance de ma voisine Bérangère. Ça a été un vrai coup de foudre amical. Nous avons beaucoup parlé, Bérangère sortait d’un congé maternité et avait envie de lancer une nouvelle activité. Moi même, j’ai ce désir perpétuel d’entreprendre et d’un nouveau challenge. On s’est vite rendues compte qu’on avait plein de points en commun, envie d’aider les autres et de mettre à profi t nos réseaux respectifs. En 2013, le bel étage, une conciergerie de services est née ! Notre rencontre a été le déclic, et seule je n’aurais pas pu monter un tel projet. Pour autant, nous sommes co-gérantes et nous devons fournir le même boulot. Depuis je me partage entre MayJune, pour laquelle je me rends souvent à Paris, Le bel étage, où je dois assurer les rendez-vous clients et avancer sur les dossiers pendant la journée, et mes deux enfants à qui je consacre aussi du temps… Bien sûr, une 2de activité met du beurre dans les épinards mais ce n’est pas ma principale motivation. Les deux activités sont très différentes, c’est ce qui m’a boostée, mais ma manière de travailler reste la même : la réactivité et le désir de satisfaire le client avant tout !

 

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