Moquées, conspuées – sauf par leur public adolescent –, quand elles n’ont pas croulé sous les remarques misogynes, certaines idoles des années 2000-2010 se voient réhabilitées dans des documentaires très sérieux. « Framing Britney Spears », produit par le prestigieux New York Times et disponible sur les plateformes de streaming, fait un carton en démontrant, à travers l’action du mouvement Free Britney, que non seulement la star était sous la tutelle de son père, mais qu’en plus elle avait été détruite par le sexisme du show-biz américain. Dans la foulée, d’autres médias se sont penchés sur ce sujet pas franchement anodin, celui des icônes pop féminines, car il y est question, outre de comportements illégaux à leur encontre dans certains cas, de responsabilité collective, de voyeurisme, pouvant conduire les jeunes femmes constamment sous le feu des projecteurs à la dépression, aux abus destructeurs. Comme une certaine Amy Winehouse, en 2011…