Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Une Canadienne s’implante à Orléans

une-canadienne-implante-a-orleans

une-canadienne-implante-a-orleansOriginaire de la banlieue de Montréal, Hélène Blin vit à Orléans depuis 2002. À 39 ans, celle qui tient les « Balades gourmandes » des Halles Châtelet nous livre son regard sur la ville.

C’est au cœur des Halles Châtelet qu’Hélène nous accueille. Son mari, lui, s’affaire en cuisine. Alors qu’elle prépare des zestes d’oranges pour confectionner son fameux cheese-cake aux agrumes, elle confie, avec un léger accent canadien, ce qui l’a menée à Orléans : « Je suis tombée en amour… »

Quelles ont été vos premières impressions ?

Peu de temps après mon arrivée en France, je suis tombée enceinte. J’ai été choquée par le manque de structures. Pour chercher une nourrice, il fallait s’y prendre tellement à l’avance. Et aucune d’elles n’était disponible, j’en pleurais. Je me souviens aussi qu’à mon arrivée, j’ai été émerveillée par l’architecture. Je marchais en permanence la tête en l’air, ce qui m’a permis de découvrir, à mes dépens, une mauvaise habitude d’ici : les crottes de chiens. Ça c’est quelque chose qui me sidère ! Au Canada, on ne verrait jamais ça. Et si les gens ne ramassaient pas, une douzaine de Canadiens leur feraient remarquer dans la seconde ! Une telle malpropreté dénote avec la « grandiosement » de l’architecture à la française. Lorsque mes amis canadiens viennent me voir à Orléans, je leur dis de scanner les trottoirs !

Vous vous êtes sentie bien accueillie ?

On me répétait qu’Orléans était « froide » mais j’ai été super bien accueillie. Ce qui m’a fait rire en arrivant, c’est la propension des gens à me raconter qu’on les surnommait « les chiens d’Orléans ». Je ne comprenais pas qu’ils se sabotent eux-mêmes. Mais, finalement, j’ai l’impression que les Orléanais sont assez fiers de ça, de cette légende devenue une auto-proclamation.

On dit les Québécoises écolos et féministes. Comment vous sont apparues les Orléanaises ?

On est assez revendicatrices, oui… Il me semble que les Orléanaises adhèrent à des valeurs plus classiques, plus conservatrices. Mais cela a de bons côtés, j’ai récupéré des valeurs familiales et d’entraide dont l’Amérique du Nord a tendance à s’éloigner.

Et l’écologie ? Quelles différences entre Montréal et Orléans ?

Ici, l’écologie est récupérée en politique. Au Canada, c’est une valeur personnelle. Je suis assez militante et je trouve cela dommage. J’ai le sentiment que si on ne facilite pas l’accès à l’écologie aux Orléanais et plus généralement aux Français, ils n’agissent pas d’eux-mêmes. Mais Orléans est une ville qui fait des efforts. J’entends régulièrement parler d’actions en faveur du développement durable. Je suis très contente de la mise en place de bacs de tri des déchets et du recyclage.

Mes adresses

– Les Halles Châtelet
– Le Restaurant La Parenthèse
– Le Siam’s

Nature

J’aime beaucoup aller à l’île Charlemagne. J’ai découvert cet endroit bien après mon arrivée à Orléans et je le trouve génial. Le concept de base loisirs avec la possibilité de faire des activités sportives comme le canoë à deux pas de la ville, c’est vraiment sympa. Et, une fois par an, il y a les fêtes médiévales qui s’y déroulent. C’est vraiment spectaculaire !

Mon quartier

J’habite à Saint-Marceau. J’aime beaucoup mon quartier. Il y règne une ambiance de village à proximité du centre-ville. J’ai l’impression d’être à la campagne… C’est suffisamment près du centre pour le côté pratique et suffisamment loin pour le côté tranquillité.

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