Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Valérie prend de la hauteur

Après un licenciement, Valérie Le Floch a décidé, à 46 ans, d’aller de l’avant, ou vers le haut plus exactement, en créant son entreprise d’excursions en montgolfière (Orléans et châteaux de la Loire). Positive Altitude, c’est son nom. Quant à sa patronne, c’est de « positive attitude » dont elle a fait preuve. Sébastien Drouet

Son parcours
Orléanaise, Valérie a passé un BTS action commerciale puis un diplôme de cadre dans l’export avant de monter une première entreprise dans le domaine de la formation. Par la suite, elle a repris un emploi salarié, toujours dans ce secteur, qu’elle a occupé pendant 15 ans. Un vrai cursus de commerciale, donc, très utile dans sa vie professionnelle actuelle : « Pour que les montgolfières volent, il faut que des clients montent dedans », sourit-elle. Son expérience s’avère primordiale.

Le déclic
Valérie a subi un licenciement il y a 4 ans ½. Une épreuve difficile. Mais elle a choisi de positiver : « Je me suis dit qu’il fallait que ce soit une chance, que j’avais la possibilité de faire quelque chose en rapport avec moi-même. » Elle venait de découvrir la montgolfière, par le biais d’un cousin, lui-même chef d’entreprise dans ce domaine, qui l’a encouragée à créer sa propre boîte à Orléans. « Sans savoir véritablement si j’allais franchir le cap, j’ai fait “comme si”. J’ai passé un diplôme en web marketing, indispensable pour se faire connaître dans ce domaine, et passé le brevet de pilote sur un peu plus d’un an. » Au bout de cinq heures de cours, Valérie s’achetait  un premier ballon ! Puis un 4×4, pour aller récupérer le matériel et les passagers par les petits chemins qui mènent aux champs où les montgolfières atterrissent… « J’ai commencé à travailler ma stratégie d’entreprise, en sponsorisant le tournoi de rugby du RCO, et j’ai finalement déposé les statuts de Positive Altitude. » Sa méthode ? Se mettre dans l’action, n’écouter (quasiment) personne. « Ma seule logique : avancer. »

Les difficultés
Valérie, qui a pu s’autofinancer, a tout fait pour éviter les difficultés ou les contourner. « Je n’avais pas envie de me lancer dans des tableaux prévisionnels ou des études de marché pour convaincre les banquiers. Donc, j’ai fait en fonction de mes moyens, avec prudence. » En acquérant d’abord un petit ballon d’occasion, pouvant emporter trois passagers, puis en trouvant un sponsor, Loire Orléans, pour un gros ballon de huit passagers qu’elle confie à un pilote expérimenté (plus de 2 500 heures de vol).

Les aides
Dans ce milieu plutôt masculin, Valérie a rencontré beaucoup de bienveillance. Comment ne pas citer Jacques-André Cronier, un concurrent pourtant, qui lui a prêté des moyens pour démarrer son activité ? Aujourd’hui, Valérie savoure : « Ce métier me correspond, je suis avec des gens, en plein air, quand il fait beau. » Sans oublier l’aspect commercial. « C’est très créatif, avec beaucoup de relationnel. J’ai aussi rencontré des femmes chefs d’entreprise qui sont devenues des amies. Tout cela m’a changée. »

positive-altitude.fr – 06 51 41 81 07

 

LES +

– Une implication totale

– On se met la pression tout seul

– Activité qui conjugue plaisir et liberté

 

 

LES –

– Pas de vacances depuis trois ans

– Beaucoup de choses à penser au niveau réglementaire 

 

 

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