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De l’Italie à la Touraine, Cetti Cassella

Bilingue parfaite, la présidente de l’association Dante Alighieri, originaire de Cusano, près de Naples, vit en Touraine depuis plus de 35 ans. Une région qu’elle continue de découvrir à travers sa profession de guide touristique. 

 

Pourquoi vit-elle à Tours ?

Cetti Cassella est arrivée pendant l’année scolaire 1979-80, en tant qu’assistante au lycée Descartes. « J’aimais beaucoup la musique du français, dit-elle. J’ai pensé voyager. Mais apprendre une langue, c’est déjà commencer à voyager. C’est aussi une porte vers une culture. » Une culture qu’elle a embrassée dans tous les sens du terme, puisqu’après son arrivée à Tours, elle s’est mariée !

 

Comment s’est-elle intégrée ?

« Je n’ai jamais eu aucun problème d’intégration », assure Cetti, qui reconnaît que « n’importe quelle ville française est froide par rapport à n’importe quelle ville italienne, pas plus Tours qu’une autre ». S’estimant désormais autant Italienne que Française, et donc très à l’aise pour aimer et critiquer les deux pays, elle a rejoint Dante Alighieri dès 1980. Depuis 1990, c’est elle qui préside l’antenne tourangelle de cette association qui a pour objet la diffusion de la langue et de la culture italiennes. Elle-même assure des cours d’italien.

 

Ce qui l’étonne le plus

Au bout de 35 ans, plus grand-chose, mais au début, la bienvenue, la prévenance… et la sécurité sociale, la possibilité d’aller chez le médecin de son choix et d’être remboursée. « En Italie, à l’époque, on nous imposait le médecin gratuit, nous n’avions pas le choix », dit-elle.

Mais tout de même, ce qui la surprend encore aujourd’hui, c’est la présence d’un petit Napoléon dans chaque Français, qui croit « que tout ce qui vient de France est meilleur ». « L’immodestie des Français m’étonne », poursuit-elle.  Mais Cetti trouve que la situation s’améliore…

 

 

ELLE AIME

La vie ici, tout simplement. « Je ne me vois pas ailleurs », sourit-elle. D’autant qu’elle apprécie de plus en plus la région : « En tant que guide, on montre les meilleurs côtés aux visiteurs. À travers leurs réactions, j’aime de plus en plus la Touraine… » Ce qu’elle adore encore, c’est le soin apporté aux extérieurs, aux jardins : « Tours sans fleurs, ce ne serait rien du tout. »

 

ELLE N’AIME PAS

La rue Nationale, pas assez fleurie justement : « C’est Moscou ! » Et les prix pratiqués dans les restos, les brasseries, « pour des plats quelconques ». En tant que professionnelle du tourisme, elle relève deux points noirs à Tours : l’absence de signalisation claire pour les touristes, et celle de parkings suffisamment proches du centre-ville pour les bus.

 

 

De l’Italie, elle a gardé…

La nostalgie de son enfance, de sa jeunesse… et du rapport avec les gens : « Là-bas, on devient copains très vite, sans se connaître avant. Je vais bientôt passer une semaine à Naples chez une dame que j’ai rencontrée dans un resto, comme ça. »

L’habitude de faire son café dans une petite cafetière qu’elle emmène partout avec elle. Amatrice de bons plats, Cetti cuisine peu. En tout cas, pas les plats de son pays d’adoption : « La cuisine française est trop compliquée avec les sauces. Je ne sais pas faire. »

 

Ses adresses :

L’Octroi, un restaurant portugais de Saint-Pierre-des-Corps : « J’aime beaucoup, c’est authentique. » Mais aussi, au rayon culture, le Musée des Beaux-Arts, le prieuré de Saint-Cosme et le cinéma Les Studio, un grand classique pour nos regards cosmo !

 

Dante Alighieri châteaux de la Loire, 9 impasse Ambroise Croizat, 37700 Saint-Pierre-des-Corps – 02 47 44 38 51 – http://dante.alighieri.tours.pagesperso-orange.fr

 

 

 

 

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