Le magazine féminin des Orléanaises (depuis 2010)

Avec BeFit, Mélanie a bien fait

L’arrivée de son fils a changé sa vie ! Depuis, professionnellement, Mélanie n’a même plus le temps de souffler. Façon de parler : la jeune femme de 38 ans est à la tête de son propre centre de remise en forme (fitness et Pilates), BeFit studio, à Fondettes. Sébastien Drouet

Son parcours

Mélanie Harel commence le sport tôt, à 7 ans. Jusqu’à 11 ans, elle est même classée au niveau national en GRS ! À 18 ans, elle quitte la région parisienne pour suivre un BTS de gestion et protection de la nature à Vendôme, avant d’enchaîner sur un IUP puis un master en Management des équipements touristiques et événementiels à Chambéry. Elle passe enfin un Brevet d’État « Métiers de la forme » en 2005 à Tours. « Au fil de mon parcours, j’ai appris tout ce que j’applique aujourd’hui en matière de gestion d’une entreprise », dit-elle. Dans la foulée, elle commence à travailler avec le CE de Peugeot, à Poissy. Pendant dix ans, elle y conduira des cours de fitness et Pilates, tout en donnant des cours à des particuliers en parallèle. « À cette époque, j’ai aussi créé une association de marche nordique », ajoute notre infatigable interlocutrice.

Le déclic

« Quand j’ai passé le Brevet d’État, j’ai présenté un projet localisé à Fondettes, où j’ai de la famille. Mais cela a été mis en sommeil pendant dix ans. » C’est son fils, Tom, qui va sonner le réveil ! Avec sa naissance, il y a trois ans et demi, Mélanie ressent le besoin de se rapprocher de la province. Dans le même temps, à Fondettes, des terrains sont mis en vente, tandis que la situation à Poissy s’obscurcit (licenciements, nouveaux horaires, etc.) : « Pour mon projet en revanche, tout se mettait au vert. J’ai commencé à y réfléchir fin 2015, avant de passer à la vitesse supérieure début 2016. » Le bâtiment qui abrite BeFit studio aujourd’hui sort de terre, avant d’ouvrir ses portes en mai 2017.

Les difficultés

Pas facile de motiver les banques. « Nous en avons vu au moins six ou sept, une seule a accepté, celle de mes parents, qui est aussi la mienne. » Les subventions, n’en parlons pas. Mélanie n’a bénéficié que d’un prêt à taux zéro de la part de la Chambre de métiers : « Je me suis débrouillée pour pas mal de choses ; c’est moi qui ai fait mon site web, par exemple. Pour entreprendre, il faut avoir beaucoup de cordes à son arc et être polyvalent, ne pas hésiter à utiliser son réseau pour se faire connaître. »

Les aides

Première d’entre elles, indispensable : celle de ses parents, qui ont créé une SCI, propriétaire du vaste local (350 m2) que loue Mélanie, elle-même à la tête d’une SARL. Pour le reste, bardée de diplômes, la patronne de BeFit studio n’a pas eu besoin de formations ou de cours complémentaires. Un conseil cependant : « À mon avis, s’il y a un endroit où se renseigner quand on veut commencer quelque chose, c’est la Chambre de métiers. »

BeFit studio, zone des Deux-Croix, 8 rue Le Corbusier, 37230 Fondettes – 02 47 80 94 81
www.befitstudio.fr – 
@BeFitstudio37

Les (+) :

– Vivre de sa passion

– Avoir pu réaliser ce qu’elle avait en tête
depuis longtemps

– Le relationnel, le partage d’une passion

– Apporter du positif, du bien-être, dans une bonne ambiance

Les (-) :

– Beaucoup de paperasserie. « C’est lourd, c’est lent ! ça pourrait aller tellement plus vite… » soupire Mélanie

– Difficulté de trouver l’équilibre dans la vie familiale

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